Je suis a bout ...

On nous sort tous les ans les chiffres de la sécurité routière (dont nous sommes des acteurs INCONTOURNABLES), on s'en félicite sur le long terme (17.000 morts => 4.000), mais les moniteurs (pas enseignants, nous ne sommes pas traités comme enseignants, mais comme "moniteurs", des encadrants, quoi...), mais les moniteurs, donc, sont soigneusement zappés. Avec toujours les mêmes co***ies d'arguments. Nous ne devrions pas être les pions d'un métier commercial, mais des acteurs de l'enseignement, des rouages aussi importants qu'un prof d'école, de collège ou de lycée. Avec le salaire et la reconnaissance qui vont avec...

Dites-vous bien un truc... Demain, on se met *TOUS* en grève, on bloque
pas le pays, faut pas rêver mais on bloque un processus bien huilé,
et ça en ferait **** plus d'un !!! Plus de leçon ? Plus de permis au
bout de 2 semaines ? Ras-le-bol généralisé des élèves, des
inspecteurs...etc... Ca ne mettrait pas longtemps à bouger, croyez-moi !

Martin (sans Aston) a écrit:On nous sort tous les ans les chiffres de la sécurité routière (dont nous sommes des acteurs INCONTOURNABLES), on s'en félicite sur le long terme (17.000 morts => 4.000), mais les moniteurs (pas enseignants, nous ne sommes pas traités comme enseignants, mais comme "moniteurs", des encadrants, quoi...), mais les moniteurs, donc, sont soigneusement zappés. Avec toujours les mêmes co***ies d'arguments. Nous ne devrions pas être les pions d'un métier commercial, mais des acteurs de l'enseignement, des rouages aussi importants qu'un prof d'école, de collège ou de lycée. Avec le salaire et la reconnaissance qui vont avec...

Dites-vous bien un truc... Demain, on se met *TOUS* en grève, on bloque
pas le pays, faut pas rêver mais on bloque un processus bien huilé,
et ça en ferait **** plus d'un !!! Plus de leçon ? Plus de permis au
bout de 2 semaines ? Ras-le-bol généralisé des élèves, des
inspecteurs...etc... Ca ne mettrait pas longtemps à bouger, croyez-moi !

Qui peut se passer d'un salaire ou d'une partie de salaire durant une grève illimité ou pas ? moi non...

C'est se qui m'oblige à continuer coûte que coûte, qu'on me fasse croire que je suis enseignante ou qu'on me rappelle que je ne suis QUE monitrice, j'ai des obligations financières incontournables... donc grève disons que je suis tiède...

Bonjour à toutes et tous!

Oui, tout cela est bien vrai, donc:

Je ne vois vraiment pas ce que l' on pourrait faire concrêtement pour améliorer notre situation financière; sans mauvais jeu de mots j' ai l' impression qu' on est dans une impasse concernant la revalorisation salariale.

Bonne journée à tout le monde.

@Nina : donc, on ne bouge pas, on ne fait rien, on subit, on pleure, et on dit merci... de nous tenir bien en laisse... bah non merci, je ne suis pas un chien, même si on nous considère parfois comme tel !
Et si s'arrêter 2 semaines c'est perdre de l'argent, j'appellerais plutôt ça "investir". Investir dans l'avenir. Tu perds 600 euros, ok. Mais les autres perdent combien ? Celui qui lâche le premier, c'est celui qui a le plus à perdre. TOUJOURS !
Or nous, on a quoi à perdre ? Un peu d'argent ? Mais bien plus à gagner !

oui Marin (sans Aston), tu as raison...

si je ne bosse pas 15 jours, je perds environ 600 euros...

mais l'auto-école perd un chiffre d'affaire d'environ 4218 euros...

c'est édifiant quand on regarde comme ça, mais....

mon banquier va-t-il comprendre pourquoi mon salaire ne couvre pas tous les prélèvements ? mon bailleur, et autres fournisseurs d'énergie, téléphone, vont-ils piger pourquoi je paye pas les factures ? mes enfants accepteront-ils de se mettre à la diète durant 15 jours ou plus ?

si j'étais sans mes enfants, alors oui sans hésiter, mais là....

alors ça veut pas dire qu'on doit pleurnicher, s'apitoyer sur son sort, laisser le patron nous traiter comme un chien voir d'essayer de nous empapaouter...

Ils n'essaient pas (gouvernement et la plupart des patrons d'AE), mais ils le font ! nous empapaouter comme tu dis... Et notre profession ne dit JAMAIS rien... JAMAIS ! ça râle mais ça n'agit pas... voilà notre drame.
On est censés apprendre à nos étudiants l'autonomie, la prise de décision, l'action, mais nous, comme exemple, on ne fait rien. AH, si ! on se fait "empapaouter", et on dit "merci, je vous prie de continuer ainsi, car sinon je ne pourrai pas payer mes factures" (je ne dis pas ça en te visant Nina, c'est plus global, beaucoup utiliseront le même argument, que je peux comprendre).
Mais je repense alors à mes parents, à mes oncles, et comment et avec quoi ils ont vécu pendant et juste après la 2ème (la guerre, pas la vitesse )
Et je me dis qu'on est bien peureux, bien lâches, nous tous, à ne pas nous battre...

Pour info, voilà l'esquisse d'un texte que j'ai commencé à préparer il y a de nombreux mois. Texte que je comptais transmettre à toutes et tous, pour leur avis, et j'espère, leur aval...

Enseignant de la conduite et de la sécurité routière...
Sous cette appellation "barbare", les autorités publiques et les exploitants d'auto-école cachent et maintiennent sous une chappe de plomb une frange de la population qui, cependant, exerce un métier d'utilité publique. Car, d'enseignant, nous n'avons que le titre ! A croire que, à l'inverse des enseignants du public ou du privé, nous ne participons pas à l'éducation des enfants de notre pays. Et pourtant... A l'instar des professeurs qui exercent dans des domaines aussi variés que les mathématiques, le français, les langues étrangères, la plomberie, la mécanique ou la restauration, nous apportons à de jeunes esprits une partie des connaissances qui les aideront à intégrer le monde professionnel et adulte. Dans une société où la mobilité individuelle est devenue une quasi-nécessité, sans permis de conduire,
il est aujourd'hui particulièrement difficile d'entrer dans la vie active. C'est notre contribution au système éducatif.

En quoi notre métier devrait-il alors être moins valorisé que celui de nos collègues et confrères ? Parce que notre profession est privatisée ? Et que nous sommes donc considérés comme des commerçants et non des enseignants ? Qu'avons-nous de commun, par exemple, avec les mécaniciens et les carrossiers ? Une convention collective et une voiture ? Cette classification est totalement inadaptée, et c'est elle qui entraine toutes les injustices auxquelles nous sommes confrontés, et que nous devons subir.

Salaire, horaires, conditions de travail, pression, problèmes physiques, dangers... Nos revendications se doivent d'être nombreuses, car elles sont justifiées ! Pourquoi existe-t'il de telles disparités entre les membres d'une même profession ? Pourquoi, par exemple, au sein d'un établissement, à échelon et expérience
équivalents, des collègues enseignant la même matière ne sont-ils pas toujours rémunérés à un taux équivalent ? Est-ce pareil dans les établissements généralistes ? Ou dans l'éducation nationale ? Bien sur que non !
(En gros, 4 grands chapitres)

- Chiffres
- Dangers
- Conséquences ?
- Revendications ?

1982 : plus de 12.000 morts et 320.000 blessés sur les routes de France.
2012 : moins de 4.000 morts et 81.000 blessés sur les routes de France.

Les causes en sont connues. Mais il convient néanmoins de saluer ces chiffres, qui reflètent une lutte permanente contre l'insécurité et l'incivilité routière. Les raisons de ce succès sont multiples. Parmi tous les acteurs de la Sécurité Routière, tous ne sont pas d'accord sur les moyens d'action, mais tous ont en commun cette volonté farouche de réduire le nombre des drames qui endeuillent chaque année des familles entières.

En 1982, le taux horaire du SMIG était de 18.15 Francs, soit 2.76 euros. La leçon de conduite valait en moyenne 90 Francs : 13.72 euros.
Il fallait donc travailler 5 heures pour s'offrir une leçon de conduite. Aujourd'hui, 3.5 heures de travail suffisent pour bénéficier pendant 1 heure des connaissances et de l'expérience d'un Enseignant de la Conduite et de la Sécurité Routière. Si l'on compare ce tarif à l'augmentation du coût de la vie, c'est donc une diminution de xx %. Une baisse répercutée (aussi) sur NOS salaires.

Pendant ce temps, la qualité de notre enseignement a été partie prenante d'une importante baisse de l'accidentologie. Et les difficultés ont été croissantes, dues à l'ampleur du trafic, à l'incivilité d'usagers toujours plus nombreux, et aux dangers que cela génère.

En somme, travailler plus dur, pour plus de résultats, et pour gagner moins...

Nous, formateurs, en tant qu'acteurs majeurs de la Sécurité Routière, ne pouvons néanmoins accepter de voir, année après année, notre métier perdre de sa valeur. Car, d'enseignants, nous n'en avons que l'intitulé. Nous sommes considérés comme des employés de commerce. A ce titre, nous sommes soumis aux fluctuations commerciales. Puisqu'il convient de quantifier la réussite de la Sécurité Routière en terme de chiffres, nous constatons que, depuis 30 ans, rien n'est fait pour valoriser de manière équitable, ni les efforts que nous fournissons, ni la qualité de notre travail.

En comparaison, le tarif horaire moyen des carrossiers est de 60 euros. Il en est de même pour les prestations mécaniques, variant de 30 à 80 euros. Nous sommes soumis à la même convention collective. Mais ne sommes pas, par exemple, exposés aux mêmes risques pour la santé.

Problèmes lombaires, de tassement de vertèbres (à cause de la position et des vibrations), de cervicales, ophtalmiques, pulmonaires (à cause des climatisations ou des gaz d'échappement), musculaires, stress (à cause de l'incivilité et de la violence des autres usagers, entrainant des dangers permanents, de la pression des employeurs, des élèves ou des parents, des cas extremement difficiles).

Une des répercussions est l'abandon de notre métier par nombre de diplômés, dont la formation, incomplète, ne les a pas préparés à affronter ces problèmes. Et le salaire ne leur permet pas de vivre, seulement de survivre. Seconde cause d'abandon.

Qui a dit "injuste" ?

Bonsoir Martin (sans Aston),

Tu envisagerais quel salaire net pour un enseignant de la conduite à 35 h ?

IMHO, on ne doit pas commencer par salaire, mais par : ré-évaluation et re-classification de notre métier. Ensuite, on peut négocier. Car les paramètres sont nombreux, il faudrait donc, avant tout, une discussion, une consultation, et enfin, une concertation.

correction : pour ceux qui m'aurait lu avant ma correction, j'ai pris ma calculette et de mémoire (je vérifierais plus tard) j'ai pris mon 1er permis et j'ai regarder le % d'un smic de l'époque.

1993 pour 20h 76.7% d'un smic brut
2013 pour 20h 62.3 % d'un smic brut

j'avoue je pensais pas et je peaufinerai mais en effet par rapport à 20h le permis serait - cher. Toutefois je mets un bémol sur le principe que l'exigence du permis n'a rien à voiir aujourd'hui, qu'il y a un déficit gênant d'IP.

Pour vraiment comparer faudrait voir le nombre d'heure moyen avant obtention permis en 93 (par exple) et le nombre d'heure actuellement pour voir.

Car pour moi on avait quasi tous conduit sans permis avant d'arriver à l'auto-école (je parle même pas de l'expérience de cycliste et de cyclomotoriste)

Dans ton argumentation tu confonds le mot enseignant avec le statut de fonctionnaires, rien à voir d'autres sont appelés enseignant dans des formations privé, pour certains à des salaires nettement supérieur aux enseignants de l'éducation nationale, pour d'autres inférieurs.

En clair tu veux écrire des statuts plus intéressant fiscalement pour nous, pquoi pas. Mais ces textes existent déjà pas la peine de réinventer l'eau chaude.

La convention collective est-elle déjà massivement respectée ? Au vue de nombreux témoignages ici même pas tellement ce serait déjà le 1er point de travail.

Ensuite négocié une hausse du point d'indice de base de cette convention suffirait si la CC était respectée.

Tas déjà 2 éléments de travail.
Si le 1er est envisageable j'imagine, le 2ième va être plus ardu vue la situation actuelle qui de toute façon ne va qu'empirer.

Après dis-voir pour toi quelle devrait être le salaire minimum actuelle pour voir le travail à accomplir.

Par contre j'ai une autre question, as-tu ta capacité de gestion ?

1/ les chiffres sont globaux, pas particuliers, ils résultent d'une moyenne, et sont pris d'après ceux fournis par l'INSEE (par exemple)
2/ je ne nous compare ni ne nous assimile à des fonctionnaires, je n'utilise pas ce terme. Je parle de diverses branches de l'enseignement, de quelque enseignement que ce soit, du privé au public. Enseigner => transmettre un savoir.
3/ ce qui existe n'est pas bon si cela lui permet de ne pas être appliqué. C'est comme voter une loi dont jamais le décret d'application ne sera voté. Donc, je ne voudrais pas ré-inventer l'eau chaude, je voudrais tout simplement qu'on ai de l'eau, et la plus chaude possible : un VRAI statut, UNE VRAIE reconnaissance, UN VRAI salaire. Et pas des mots creux dans des écrits de technocrates, des écrits jamais respectés...
4/ c'est hors-sujet, la capacité de gestion. Même si c'est cousu de fil blanc : incapable de (re)connaitre les trop énormes charges pesant sur nos pauvres petits patrons... Et les difficultés à gérer, et à payer les salaires, et à finir le mois... Je suis salarié d'auto-école, c'est ça qui m'importe, et c'est de notre métier de formateur dont je voudrais deviser. Le fait que j'ai d'autres compétences (et même ma propre entreprise) n'entre pas en ligne de compte. Pas plus que le fait d'avoir aussi autrefois enseigné en FAC.

pour la capacité c’était juste si oui, pourquoi ne pas tenter l'aventure de reprendre ou de créer une ae ?

Pour la CC j'aurais bien une ébauche d'idée mais impossible à mettre en place dans la situation actuelle dc bon.

depuis 4-5 ans la formation à la conduite n'arrête pas de subir des changements, je me demande vraiment comment va passer 2013 entre les réformes permis,faeton et les problèmes d'IP.

Je suis pas sur qu'il y ait possibilité d'amélioration dans les mois à venir, et de toute façon soit on renforce la CC, soit on passe sous la tutelle d'un autre ministère avec une nouvelle CC et la c'est pas gagné ^^

lescargotmasque a écrit:pour la capacité c’était juste si oui, pourquoi ne pas tenter l'aventure de reprendre ou de créer une ae ?

Je maintiens, c'est hors-sujet Je suis aussi un dirigeant d'entreprise, mais ça, on s'en fout complètement, même si ça me permet effectivement de connaitre les 2 côtés ! Je veux défendre NOTRE métier.

Et oui, je pense qu'on doit changer 90% des "modalités administratives" régissant notre métier, car ce sont elles qui font qu'on se fait... comment elle dit, Nina ? Ah oui ! "empapaouter"

tu as entièrement raison Martin . Ce que tu décris sur notre métier est totalement vrai !!!!

Nous ne sommes ni reconnus , ni rémunérés et ni considérés comme des enseignants au sens propre du terme . Et pourtant notre titre ou appellation de notre fonction est bien
Enseignant de la Conduite et de la Sécurité Routière

Nous en avons juste le titre . Car nous sommes aux yeux du grand public , des pouvoirs publics et des IPCSR de simple moniteurs , souvent décriés ( la faute du moniteur si il n'a pas eu son permis etc etc ) , peu respectés ( les IPCSR prennent souvent un moniteur salarié pour " le petit personnel n'ayant surtout rien à dire ou redire sinon .... Blâme !!! " .......... comme deux castes différentes avec ceux qui ont le pouvoir absolu et le petit peuple , imagé mais c'est pourtant ça ) .
Et notre ministère de rattachement , je n'en parle même pas ( notre sort ne les préoccupe pas du tout , car nous sommes un petit maillon et en plus des entreprises privées de petites taille alors ........ aucun poids )
Donc Martin , comment veux tu que nous soyons dans ces conditions ,rémunérés comme des enseignants ????????????
Je ne parle même pas là
- de la convention collective ( en fait tout va ensemble , personne ne s'en occupe puisque nous n'intéressons personne dans les hautes instances de la Sécurité Routière !! ) ,
- des exploitants qui eux sont aussi mal lotis , doivent gérer une entreprise avec une très faible rentabilité .
Moi j'avais pour but de m'installer quand j'ai préparé ce diplôme , et bien j'ai vite changé d'avis quand je me suis rendue compte et de 1. du secteur peu rentable pour une AE de 1 ou 2 moniteurs . Et de 2. des problèmes de places d'examens, du processus de B1 ou BII ( qui pénalisent les petites structures ) .
et là j'en ai été très déçue , mais mon bon sens a pris le dessus .

J'ai retourné tout ça dans ma tête , cherchant la solution miracle pour réussir à faire quelque chose de viable , de nouveau et de précursseur ( sans bien sûr investir des milliards , je n'en ai pas les moyens ) .

Et bien je n'ai pas trouvé de réponse ........... car notre fonction et notre milieu sont stoïques , trop archaïques , sans évolution depuis des années , sans remise en question d'un système dépassé qui n'aime pas l'innovation . Qui n'aime pas l'auto école , car en fait c'est le public contre le privé , peut être ça aussi le fond du problème ..... pas sur la même longueur d'onde !!!!!!!!!

Et la faute à qui ???? aux ministères en charge de la mission " sécurité routière " et " de la formation de conducteurs sûrs débouchant sur le sésame .......... permis de conduire .

Et aujourd'hui , le manque d'inspecteurs , la réforme FAETON faites en dépit du bon sens , prouvent qu'il y a un sérieux malaise , une erreur de casting quelque part !!!!
Comme si l'état ne s'intéressait plus aux permis de conduire et voulait le ........ privatiser pour que ça lui coûte moins cher !!!!!!!!!!! puisque c'est un service public gratuit !!!!!

On en parle quand du permis en France , je veux dire de l'examen en lui même ?????
Tous les 5 ans , aux élections avec son lot de ..... promesses .

Je suis comme toi , comme vous , déçue par tout ça .
Regarde même la réforme du BEPECASER ne voit pas le jour , et pourtant on en parle on en parle .... et toujours repoussée !!!!

donc pour résumer , notre corporation n'intéresse personne en haut lieu , nous sommes juste comme ........ une caissière en supermarché ( sans aucune animosité contre cette profession ) ....................... nous sommes un maillon de la chaîne , nécessaire ( comme la caissière qui encaisse les sous ) , mais pas du tout une profession valorisée , soutenue , reconnue et écoutée .

il me semble que l'Unic prône la privatisation de l'examen, perso je m'en moque tant que ça marche bien que ce soit public ou privé n'a aucune importance.

le seul impact, mais non des moindres, si privatisation c'est que ce ne sera pas gratuit mais faut voir le tarif, ce sera ptet largement abordable au vue du nombre d'examens à faire passer (de 8h à 18h toute l'année le pied )

@mylor : pour la comparaison avec la caissière => pas mieux !!! mais vraiment pas mieux...

@ Martin : .
Quand on a compris ça , on a compris beaucoup de chose sur notre métier . Enfin moi je l'ai compris très vite et ma désillusion est arrivée quand à mon avenir professionnel ............... mais pas vis à vis de des apprenants où j'ai l'impression d'avoir un " très beau rôle de formateur " dans la voiture .
D'où le paradoxe énorme et que beaucoup de nous ressentent : une belle mission de formateur pendant la formation à nos yeux , mais le reste ne suit pas .
Et je persiste : désolant et affligeant , nous devrions avoir plus de considération . Mais le contexte et le système ne le permettent pas .

Bonjour tout le monde,

je suis plus ou moins dans la même situation que certains(es). 2 ans 1/2 que je suis moniteur, j'adore totalement ce métier ayant travaillé 9 ans en usine auparavant et même si j'étais mieux payé, je ne regrette pas ma reconversion.

Je suis peut être cinglé car je me défonce au boulot, j'essaye de proposer des améliorations, de motiver mes élèves à 200% ... et résultats des patrons qui ne donnent rien et qui au contraire vont me pourrir la vie en changeant le fonctionnement de leur auto-école sous peu. Ça fout un coup au moral mais je ne lâche rien, j'attends mon entretien de mercredi soir....

Perso je suis motivé à poursuivre même si je sais que cela va être difficile et j'ai en projet d'ouvrir ( ou reprendre ) une A€ et essayer de trouver un moniteur ( ou une monitrice bien-sur ) par la suite et essayer de bien faire pour que tout se passe bien...

Ne baisser pas les bras, regarder ailleurs si cela ne va pas avec votre patron, essayez d'évoluer ( monter votre A€, le concours d'inspecteur ... ).

En vous souhaitant à tous bon courage pour la suite

J'apporte mon petit témoignage qui va ressembler aux vôtres !

Je suis monitrice depuis 17 ans, et depuis 17 ans j'ai l'impression de me faire avoir !

Salaire de mer.e, aucune considération, pas de primes, pas d'avantages, pas de tiquets resto ou autre, des horaires qui empirent, des élèves de plus en plus difficiles, et le plus beau : régulièrement je suis menacée d'être virée !!! Super vie n'est-ce pas ?

Pour couronner le tout, des douleurs de plus en plus fréquentes pour ne pas dire persistantes, dans le dos et au coccys.

Mais pas facile de changer de boulot, pas envie de changer d'AE non plus, car à chaque fois que j'ai changé, ça a été pour trouver pire !

Alors je poursuis mon chemin en essayant de me motiver un petit peu et en me disant que c'est surement pareil pour tout le monde...

Je vois que toi aussi Erual tu es dans le même état que moi.
Pour ton problème de dos et de coccyx, je te conseil de demander à ton médecin traitant qu il te prescrive un coussin, c est ce que j ai depuis 2 mois et ça m a changé ! fini les maux de dos et le coccyx en feu !

Martin (sans Aston) a écrit:@mylor : pour la comparaison avec la caissière => pas mieux !!! mais vraiment pas mieux...

tss tsss, la caissière du supermarché,
profession si souvent dévalorisée soit-elle, elles ont néanmoins obtenu
des améliorations de leurs conditions de travail (plus de charges
lourdes, sièges ergonomiques...) Pas nous, on reste assis sur nos
"installations" classiques au contraires des chauffeurs de bus,
conducteurs routiers...CQFD

+1 Flasmcqueen

Pas pensé à ça : oui en fait elles sont encore mieux considérées que nous

Vaste problème que le notre !!!!

Pour répondre à VIC59000 , bien sûr que tu as raison :

- ne pas baisser les bras , avoir des rêves ou des projets , voir plus loin ............

Alors moi aussi j'ai eu des coups de PEP'S comme ça :
- Allez , je m'installerai ( voir plus haut un de mes posts )
- Allez je peux devenir inspectrice ( mais là les créations de postes ....... peu sûr !! et il faut partir loins de chez soi pendant ...... 3 ans donc avec des enfants en bas âge , raté pour moi !!!)

Et heureusement qu'on a ça pour tenir : les rêves ( même utopiques) servent à tester debout ............. Alors rêvons encore .

La positive attitude qui fait du bien , mais il y a des fois , on la perd cette " positive attitude " et c'est Humain !!!!!!!

Alors VIC59000 , plein de bonheur et de réussite dans tes projets

Merci pour l'info méli-mélo ! C'est dommage j'étais chez un médecin ce matin mais j'ai parlé de ces douleurs mais il ne m'a rien proposé (vives les salles d'attente pleines à ras bord, même plus le temps d'être soignés correctement...).



Sinon il ressemble à quoi ce coussin ?

(plus communément appelé coussin berlinois)

Désolé fin de journée

Argh, ces trucs sont absoluement ignobles ! Comme de juste, les élèves serrent tous bien à gauche pour nous laisser le plus haut du fameux coussin !

Ah c'était pas le coussin là ?

Je compatis avec vous toutes et tous pour :

- Les horaires pas terribles (j'ai entre autres beaucoup de conduites accompagnées indisponibles la semaine car internes, donc adieu les weekend samedi/dimanche et bonjour le samedi 7h30 => 19h30 de boulot, avec pause quand même faut pas abuser !)

- La forme physique (1m95 dans une clio, c'est pas top), les genoux et dos en vrac...

... et les autres points soulevés.

Par contre si vous avez l'occasion de vous installer à votre compte ou de reprendre une affaire, n'hésitez pas car on est libre de ses décisions, libre de prendre des initiatives pédagogiques, les clients n'ont qu'un seul interlocuteur et si l'on prend soin de bien expliquer ses choix, ses tarifs, sa formation, les conflits restent rares (même si quelques un peuvent subsister).

J'avoue que je n'ai pas trop de pb de places d'examens, cela ne me pose pas plus de soucis que ça (même si quelques fois il y a toujours des élèves qu'on aimerait présenter plus vite car plus que prêts, et même si on ne cracherait pas sur une ou deux unités en plus...)

Changer aussi de centre d'examen si on récupère des places de confrères est très enrichissant également : découvrir un nouveau terrain, occasion de voyage école si plusieurs unités convoquées, et cela permet de montrer également aux divers IPCSR que l'on ne pratique pas que le bachotage dans son établissement mais que l'on essaie de former du mieux qu'on peut ses élèves aux difficultés de la conduite de la vraie vie...
J'ai déjà été dans 2 autres centres d'examens que les miens pour la pratique, je vais visiter le 3ème vendredi matin en exam